Kabola banc ! Ningana ningana ! ;
Demi-terrain !
Bousculade, habits salis,
déchirés rien que pour entrer dans un transport en commun !!!
Voilà tant
de phrases, tant de phénomènes qui certes sont toujours présents dans le
quotidien des kinois et kinoises mais en forte diminution
depuis le lancement officiel des activités de TRANSCO le 30 juin 2013.
Or qu’apprennent-les Kinois et
Kinoises ? Tolérance zéro ! O combien bafouée en RD
Congo
Laissons parler Radio Okapi :
Le directeur général sortant de la Société de
transport au Congo (Transco) tire la sonnette d’alarme sur le risque de
faillite de cette entreprise. Dans une note technique, Dominique Maussion
décrie notamment des décaissements de fonds en violation de la sécurité
bancaire, des octrois des marchés sans appel d’offre public, ainsi que des
écarts entre la consommation réelle de carburant et la somme versée à la
station Cobil. Pour lui, cette mauvaise gestion risque de nuire à la pérennité
de Transco, en service depuis seulement le 30 juin 2013.
Les bus de Transco défilant sur le bd du 30 juin |
Sur les 500 bus dont dispose Transco, 350 sont exploités sur 13 lignes. Mais, déjà 16 sont immobilisés par manque de pièces de rechange. Michel Kirumba, directeur intérimaire de Transco, avoue que l’entreprise ne dispose pas de stock de sécurité de pièces de rechange.
Dans sa note technique, Dominique Maussion craint
que des lignes soient vite fermées, seulement par manque de pneus. La
subvention mensuelle du gouvernement en faveur de cette entreprise couvre
uniquement le carburant, et non le fonctionnement, ni l’investissement et
encore moins l’amortissement qui, selon le directeur sortant, s’élève à 22 100
USD par jour pour l’ensemble des véhicules, alors que le prix du ticket de bus
est fixé à 500 FC (0,5 USD) par course. Ce tarif ne peut pas supporter les
charges ni permettre à Transco d’investir, d’où le besoin d’une meilleure
subvention de l’État, a-t-il affirmé. De son côté, le ministère des Transports
et voies de communication explique qu’il attendait de la RATP, firme française
qui aide actuellement dans la gestion de Transco, un «business plan» qui
permettrait de corriger les failles. «Business plan» qui n’aurait été transmis
que ce lundi 13 octobre.
Violation de la sécurité bancaire
Dans
sa note technique, Dominique Maussion dénonce des décaissements de fonds en
violation de la sécurité bancaire.
De son temps, affirme-t-il, en guise de sécurité
bancaire, les sorties de fonds de Transco, via la Rawbank, n’étaient valables
qu’avec au moins trois signatures. Mais le directeur intérimaire de Transco,
Michel Kirumba, a ordonné à la Rawbank de ne tenir désormais compte que de sa
seule signature à cet effet. M Kirumba a aussi payé 15000USD cash à une
personne physique pour une facture alors qu’à Transco le plafond pour un
payement cash est de 300 USD et qu’au delà de ce montant, il faut soit faire un
chèque, soit ordonner un virement bancaire.
Le directeur intérimaire a aussi octroyé le marché
de nettoyage des véhicules de Transco à l’ONG Initiative Plus, sans passer par
un appel d’offres.
De son côté, Michel Kurumba reconnaît les faits et
justifie ces actions pour des raisons d’urgence et de souplesse
administratives.
Dominique Maussion dénonce aussi des écarts entre
la subvention allouée et la consommation réelle de l’entreprise.
Pour 2013 par exemple, le montant alloué
mensuellement par le gouvernement à Cobil était de 900 000 USD alors que la
consommation de Transco n’était que de 300 000 USD.
Contacté par Radio Okapi, les responsables de Cobil
se sont engagés à fournir “prochainement” des explications claires à ce sujet.
Ce phénomène dénommé « faux tête » dans le
milieu des transports Kinois
Les militaires et policiers sont accusés de violer
la réglementation de la firme Transport au Congo (Transco), limitant à quatre
le nombre d’agents de sécurité en tenue devant prendre place à bord de ses bus
par course.
Des responsables de cette société des transports
ont affirmé lundi 22 septembre que les hommes en uniformes envahissent leurs
bus sur tous les itinéraires avec une moyenne de 7 agents par course.
Aucune de 13 lignes exploitées par Transco n’est
épargnée par ce phénomène dénommé «faux tête» dans le milieu des transporteurs
kinois, ont-ils dénoncé.
Des chiffres apportés à Radio Okapi prouvent qu’un
bus Transco transporte gratuitement au moins 70 agents de sécurité par jour.
C’est surtout les bus Transco qui desservent les lignes qui passent par l e camp
Badiadingi et le camp Mobutu qui battent le record de gratuité.
Sur ces lignes, un
receveur du bus Transco peut se retrouver avec 20 à 25 militaires et policiers
à bord et nombreux en tenue civile. Ces derniers les intimident et les menacent sérieusement lorsqu'ils veulent appliquer la réglementation.
Ce que je pense.
Lorsque nous fréquentions l’école (j’ai
personnellement étudié au Lycée du Sacré-Cœur/Kalina et je venais de
Bandalungwa) dans les années 60 à 70, nous prenions le bus scolaire (TCL, OTCZ)
chaque matin de nos quartiers respectifs vers nos écoles et dans le sens
contraire chaque soir. Or, il s’avère que depuis plusieurs décennies se rendre
à l’école est une véritable sinécure pour les élèves de la capitale congolaise.
Il en est de même pour tous les employés, commerçants et vendeurs ambulants qui
tous, ont leurs activités vers le centre-ville de la capitale.
En effet, toutes les sociétés de transport
en commun qui ont suivi(OTCZ, STK, SOTRAZ, City Trans, STUC,….) n’ont pas pu
donner à la population kinoise tant de confort.C'est la raison pour laquelle, la venue de la Transco le 30 juin 2013 a été un véritable OUF ! de soulagement pour tant de kinois et kinoises, jeunes et vieux, employés, fonctionnaires et commerçants. La Transco faisait redécouvrir à la population de la capitale, le plaisir de se déplacer en transport en commun. En outre, cette société a bénéficié le 30 août 2014, le prix de « meilleur innovation sociale majeure ayant un impact social majeur sur les masses populaires pour la décennie ».Ce prix a été remis au directeur général Dominique Maussion et à tout le personnel de Transco par le Réseau de sensibilisation et d’éducation civique (RESECE) au terme d’un sondage d’opinion qu’ont organisé ses dirigeants.Ainsi, apprendre à peine deux mois après la remise du prix que la Transco est au bord de la faillite (voir plus haut) ne peut pas être de nature à enchanter la population congolaise en générale et celle de Kinshasa en particulier. Une fois de plus : IL FAUT FAIRE QUELQUE CHOSE !!!!
Parmi, les maux du monde de transport en commun kinois, deux sont récurrents et connus de tous:
- le transport gratuit des militaires et policiers sans contrepartie financière de l’État qui constitue la gangrène à la base de la disparition des anciennes sociétés de transport en commun en RDC (OTCZ, STK, SOTRAZ, TRANZAM, GESAC) ;
- le manque d’allègement fiscal sur les achats des produits pétroliers (40 à 50 %) qui auraient dû compenser la faiblesse du tarif par passager transporté qui est en dessous de son prix de revient d’équilibre ;
Puisque ces maux sont connus et ont été à la base de la faillite de tant d’autres sociétés de transport, ne les a-t-on pas analysés dans le plan d’affaires de Transco? Des dispositions n’avaient-elles pas été proposées ? Appliquées ?
En R.D.Congo l’on a trop tendance à oublier que « les mêmes causes produisent les mêmes effets ».
Mais cette fois-ci ensemble avec les kinois et kinoises, bénéficiaires et employés de laTransco nous disons : NON, NON, NON ne touche pas à notre Transco!!!
Continue a ecrire madame. Vousetesrelle!
RépondreSupprimerO.T.C.Z, S.T.K, SOTRAZ, CITY CARS, TRANZAM, GESAC, CITY TRAIN, STUC,......ont tous souffert de la même maladie. Dominique Maussion a bel et bien raison. Les autorités doivent faire bien attention sinon nous allons nous retrouver dans une situation plus pire qu'avant.
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RépondreSupprimerFelicitations Mme de nous faire revivre ce malheur congolais. Que ceux qui ont la responsabilite de produire le bien etre congolais vous lisent, comprennent et agissent pour mettre en place un Congo plus beau qu'avant. C'est insurpportable!!!!!!!
Que les coupables aillent en prison pour que vive l'impunité dans notre pays. Car tous ces français en charge actuel de Transco, partiront, et après? Il est temps de punir.
RépondreSupprimermerci beaucoup pour cette dénonciation. personnellement je suis pas d'accord avec ce qui se passe dans la gestion de transco parce que moi même j'ai été victime de la mauvaise organisation de cette société.
RépondreSupprimerDans ce pays, on vit au présent, rien que le présent. Les biens de l'État sont géré par des irréalistes qui ne tiennent pas compte des échecs du passé; partir de la, rénové, faire mieux et avoir des résultats. Ce qui compte pour eux, c'est le tapage du lancement d'un service, d'un bien ect...ils s'en foute du maintien ou de la survie; Ça, on en a marre. Pauvre Mr Dominique M. Il a raison, on ne doit pas lui faire porter le chapeau. Jusqu'à quand ils vont ns faire rêver et en même temp se moquer de nous?
RépondreSupprimerle phenomène faux tête fait souffrir les privés chaque jour sans que ceux qui gouvernent par défi n'en disent un mot que transco en paie aussi les frais
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