Cet immeuble est juste à coté de l’hôtel Memling cinq étoiles |
Immeuble sur la plus belle avenue de Kinshasa bd du 30 juin |
Lorsque j’ai entendu dire que les autorités de notre capitale Kinshasa
avait décidé d’interdire le port des babouches et des shorts en ville, j’ai cru
que c’était une plaisanterie ou une des ces kinoiseries dont les Kinois raffolent
tant. Interdire shorts et babouches, vraiment ! Au nom de quoi ? La
salubrité ? L’esthétique ? La décence ? La modernité ? L’ordre
public ? Que sais-je encore ?
Immeuble dans les environs de l'ambassade USA |
Immeuble: quartier gare centrale |
Depuis l’époque coloniale, ce que nous appelons la « Ville » dans
la capitale, ce sont les quartiers des affaires, des magasins de luxe, des
grands supermarchés et des ambassades. On trouve aussi en Ville des immeubles
abritant des bureaux ainsi que des
appartements spacieux ou de luxe dont les
loyers ne sont pas à la portée de toutes les bourses. Ces immeubles d’habitations sont en général occupés par des congolais aisés ou des expatriés. On s’attendrait donc à voir en Ville des immeubles bien entretenus sur le plan de la salubrité et…. de l’esthétique. S’il y a rien à dire ou presque sur le plan de la salubrité, en revanche, la mauvaise pratique des habitants de ces immeubles d’habitations de sécher leurs linges sur leurs balcons, fenêtres ou même sur le toit (oui vous m’avez bien lu, sur le toit !), enlaidit énormément notre capitale et sape sa modernité. Mais personne ne semble s’en émouvoir ! Mais on s’émeut des babouches et des shorts, dont le port se justifie pourtant car de nombreux congolais vivant sous le seuil de la pauvreté n’ont pas les moyens de s’offrir des chaussures; le port des babouches et shorts se justifie aussi du fait de nos températures tropicales.
appartements spacieux ou de luxe dont les
loyers ne sont pas à la portée de toutes les bourses. Ces immeubles d’habitations sont en général occupés par des congolais aisés ou des expatriés. On s’attendrait donc à voir en Ville des immeubles bien entretenus sur le plan de la salubrité et…. de l’esthétique. S’il y a rien à dire ou presque sur le plan de la salubrité, en revanche, la mauvaise pratique des habitants de ces immeubles d’habitations de sécher leurs linges sur leurs balcons, fenêtres ou même sur le toit (oui vous m’avez bien lu, sur le toit !), enlaidit énormément notre capitale et sape sa modernité. Mais personne ne semble s’en émouvoir ! Mais on s’émeut des babouches et des shorts, dont le port se justifie pourtant car de nombreux congolais vivant sous le seuil de la pauvreté n’ont pas les moyens de s’offrir des chaussures; le port des babouches et shorts se justifie aussi du fait de nos températures tropicales.
Et puis, je me demande pourquoi diable, les concepteurs ou architectes de
ces beaux immeubles qui semblent pousser comme des champignons à Kinshasa,
n’ont, semble-t-il, pas prévu des buanderies. Et même sans buanderies, les
habitants de ces immeubles devraient utiliser des sèche-linges dans leurs
salles de bain par exemple et nous épargner ce spectacle quotidien désolant de
leurs linges multicolores séchant au soleil sur leurs balcons ou fenêtres. Dans
la plupart des villes modernes du monde, ce genre de pratiques est
interdit. Je parie d’ailleurs qu’il
existe une réglementation dans notre capitale qui interdit ce genre de pratiques,
mais comme les autorités de la ville ne la mettent pas en vigueur, Kinshasa
continue à s’enlaidir malgré ses beaux et grands boulevards.
Immeuble dans un quartier de la ville |
Je parie aussi que les expatriés vivant dans ces immeubles n’étendraient
pas leurs linges ainsi chez eux dans
leurs pays ou dans une ville d’un autre pays développé, ou encore dans une
autre ville africaine moderne, mais à Kinshasa, ils ne s’en privent pas. Il est
temps que les autorités de la ville interdisent ce spectacle affligeant, Révolution
de la modernité oblige ! Car s’agissant d’une ville, surtout de la
capitale d’un grand pays comme la RDC, la modernité passe aussi par
l’esthétique.
La revolution de la modernité, une idée géniale mais c'est le petit peuple qui en paie le prix.
RépondreSupprimerOn est dirigé par des personnes qui n'ont pas du tout la notion des priorités. Nos dirigeants préfèrent sauver les apparences plutôt que traiter des priorités. Il suffit de suivre pendant quelques minutes seulement, tout ce se crie sur nos différentes chaînes de télé, et faire le tour ds la ville pour réaliser ds quelle mètre. on est.
RépondreSupprimerJe voulais dire on est dans la merde, et c'est à ns de faire quelque chose.
RépondreSupprimerPas de normes d'urbanisations chez nous, chacun construit comme il veut et Dieu pour tous, c'est triste
RépondreSupprimerUn article très intéressant; .nous devons protéger les acquis de la révolution de la modernité
RépondreSupprimer