L’opposition politique RD congolaise offre un
spectacle affligeant. Divisée, incohérente hier et par conséquent, incapable de
présenter un candidat commun lors de la dernière élection présidentielle de
2011; divisée et incohérente, elle le demeure aujourd’hui avec la
multiplication des plateformes politiques. Majorité Présidentielle Populaire
d’Etiennne Tshisekedi, Opposition Républicaine de Léon Kengo wa Dondo, Sauvons
la RDC regoupant la Coalition pour un Vrai Dialogue (CVD) de Vital Kamerhe et
les Forces Aquises au Changement (FAC) de Martin Fayulu, les Forces Politiques
et Sociales de Vital Kamerhe, Felcix Tshisekedi et Martin Fayulu, Le Front
Populaire de Jean-Pierre Lisanga Bonganga, Debout Congolais de Joseph Olenga
Nkoy. Le MLC de.Jean-Pierre Bemba semble
pour l'instant jouer sa partition seul.
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| Etienne Tshisekedi (UDPS) |
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Leon Kengo wa Dondo (ULC)
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| Eugene Diomi Ndongala (DC) |
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| Angele Makombo Ntumba (LIDEC) |
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| Clement Kanku (MR) |
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| Lisanga Bonganga (CCD) |
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| Gabriel Mokia (MDCO) |
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| Martin Fayulu (ECIDE) |
Où va l’opposition en République Démocratique
du Congo? Que cherche-t-elle ? Il y a un manque criant de cohésion dans cette
grande famille politique, animée le plus souvent par des ambitions égoïstes.
Tenez, j’en veux pour preuve la Table ronde de Washington sur les révisions
constitutionnelles sur les deux rives du fleuve Congo, tenue le 4 août dernier
en marge du Sommet USA-Afrique. Autour de la table parmi les treize
participants invités, huit personnalités de l’opposition politique congolaise
(en plus des quelques membres de la majorité et de la société civile), étaient
conviées à débattre de questions importantes touchant à l’avenir de notre pays.
Au terme de la réunion, une Déclaration dite de Washington fut signée seulement
par cinq des personnalités de l’opposition autour de la table car les leaders
de l’opposition à Washington furent incapables de se mettre ensemble pour
l’élaboration et la signature de ce document. Ils ont fait bande à part et ont
exclu la seule femme de l’opposition qui avait été elle aussi invitée à la
Table ronde au même titre que ces hommes. Cette femme Angèle Makombo, leader de
mon parti politique, la Ligue des Démocrates Congolais (LIDEC), a participé et
est intervenue au même titre que ces messieurs.
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| Samy Badibanga (UDPS),Vital Kamhere (UNC), Jean Claude Vuemba (MPCR) , Thomas Luaka (MLC) |
L’opposition politique congolaise doit accepter et intégrer la différence et la diversité en son sein. Pour cela, il faut prendre le temps de la réflexion, se mettre ensemble et étudier les voies et moyens pour accorder ses violons. Ne dit-on pas ‘’l’union fait la force’’. Elle ne doit pas toujours attendre la communauté internationale pour les mettre ensemble.
L’attitude de la majorité des leaders de l’opposition en RDC n’est pas de bon augure. Une fois hissés au pouvoir, ces leaders risquent de faire preuve d’un manque de démocratie dans la gestion du pays. Pour nous donner une idée, regardons déjà la gestion des partis politiques en RDC, où règne souvent un manque de démocratie interne et de compétition saine pour la nomination des postes de responsabilité. Quant aux débats politiques, ce n’est pas au programme, il faut surtout ne pas en parler.
Au lieu de multiplier les plateformes politiques souvent éphémères, et dont le seul but est d’accroitre leur visibilité sur la scène politique pour que le moment venu du partage du gâteau, ces plateformes puissent revendiquer leurs parts, à savoir des postes au gouvernement, ainsi que dans d’autres institutions étatiques et entreprises publiques, il faut que l’opposition, dans une démarche collective, se mette ensemble pour conquérir le pouvoir, comme cela se fait dans d’autres pays. Divisée, éparpillée, l’opposition politique congolaise est vouée à l’échec. L’opposition politique sénégalaise l’avait bien compris lorsqu’elle a su se rassembler derrière un candidat unique au second tour de la dernière élection présidentielle au Sénégal en 2012. Et nous connaissons le résultat : la victoire de Macky Sall.
Il faut que ce jeu puisssse cesser! Si ces hommes politiques sur qui repose notre confiances continuent à prrivilegier leurs intérêts personnels qui d'autre pensera à ce petit peuple que nous sommes?
RépondreSupprimerJe suis honorée du fait que vous appréciez mon article. J'aime également ce que vous faites et vous souhaite une bonne continuation. Merci.
RépondreSupprimerSi vous voulez gagner en 2016, organisez vous. Nous en avons assez de vos divisions. Deborah mbombo.
RépondreSupprimerChers membres de l'opposition, jusqu'ici vos chances de remporter les prochaines élections sont encore intactes à condition que vous parliez le même langage. Ce qui doit vous unir est plus important et précieux que ce qui vous divise:l'intérêt supérieur de la nation doit vous préoccuper avant tous vos intérêts égoïstes.Toutefois nous sommes encore optimistes. Eric kan
RépondreSupprimerAussi longtemps que l'égoïsme prendra le dessus sur l'intérêt commun,on ne parlera jamais de l'opposition en RDC.
SupprimerEmmanuel
Cette opposition qui se dit radicale n'est qu'en quête d'un pouvoir égoïste, voilà pourquoi elle ne s'est jamais mise à table pour donner un candidat à son nom, c'est malheureux.
SupprimerL'opposition est nulle.
RépondreSupprimerOn dit que: "le futur change au fur et à mesure on fait des choix" on a besoin des politiques qui choisissent le Congo et les Congolais d'abord, plutôt que les intérêts personnels. Aussi longtemps qu'il n'y aura pas cohésion au sein de l'opposition ou encore un candidat unique, le pouvoir ne changera jamais de camp et par consequant, ns vivrons les mêmes scénarios. Le Congo a besoin des hommes intègre, les Thomas SAKARA, un seul homme a changé l'histoire de tout un peuple; mort depuis des années, aujourd'hui encore le Burkina est appelé pays des hommes intègre. Que Dieu délivre nos cerveaux. Bravo IKULU
RépondreSupprimerRéflexion très intéressante. Espérons que ça ira
RépondreSupprimerMalgré la multitude de candidatures de l'opposition en 2011, Etienne TSHISEKEDI a été massivement élu comme Président de la RDC. Dans un pays où ceux qui se disent au pouvoir fabriquent leurs opposants, c'est inutile de vous comparer aux pays normaux comme le Senegal par exemple. C'est le règne des immoraux..........
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