dimanche 20 décembre 2015

Mon programme : quand je serai élue

Anne-Marie écoute un élève qui récite une récitation
La période entre 2015 et 2016 était annoncée (par la commission électorale nationale indépendante, CENI), électorale en RD Congo. Il était prévu au total, la tenue de sept différentes élections. Une avalanche d’élections devrait donc être,prévue pour l'année 2016 dans mon pays? J’ai l’ambition de concourir à la députation. Femme politique, n’aimant pas l’improvisation, j’ai déjà mon programme pour mon prochain mandat, si je suis élue. Je suis toujours prête à m’engager pour mon pays. La RD Congo : c’est ma passion et j’aimerai mettre cette passion au service du peuple congolais. Je crois, que Dieu Tout Puissant réserve un avenir meilleur pour la RD Congo.
Quand je serai élue députée, afin d’être accessible à mes élus, pour être à l’écoute de leurs problèmes,  avoir des informations éventuelles sur mon pays, particulièrement sur ma circonscription et dans le souci d’une politique de gestion participative, je compte avoir un bureau personnel, dans ma circonscription électorale, près de mes électeurs.

 La sécurité est capitale

 Prendre à bras le corps le cas des «  kulunas » (nom donné aux bandits qui agressent la population
Anne-Marie encourage les élèves  à l'excellence
avec des armes blanches et violent les femmes).C’est un problème qui date et qui demeure toujours d’actualité hélas. Croyez moi c’est une calamité qui m’empêche d’avoir un sommeil paisible. La sécurité est capitale pour toute personne. Je suis outrée de constater avec quel laxisme nos autorités traitent ce fléau. En ma qualité d’élus du peuple que je serai, je vais harceler nos gouvernants, propositions à l’appui pour qu’ils se mettent au travail afin d’éradiquer cette catastrophe dans le respect de nos textes. En effet, la Constitution stipule dans son article 16 que « la personne humaine est sacrée. L’Etat a donc l’obligation de la respecter et de la protéger ». Les violences sexuelles que pratiquent les kulunas sur leurs victimes doivent être punies selon la loi, dans toute sa rigueur.

Il faut investir d’abord, dans la territoriale

Anne-Marie avec les jeunes filles pour une conscientisation
à une participation active aux prochaines élections
Pour un développement durable dans notre pays, il faut investir d’abord, dans la territoriale. Nos communes (nos quartiers), nos territoires présentent un spectacle désolant. A ce titre, il serait judicieux de se pencher sur le cas de nos marchés, les lieux de travail de beaucoup de congolais pour entretenir leurs familles. « Les marchés sont des infrastructures publiques gérés par un administrateur et un administrateur adjoint nommés par le bourgmestre. La gestion se caractérise par le non-respect des textes légaux, une opacité dans la gestion des recettes des marchés, la spoliation des espaces des marchés par des tiers avec la complicité de certains responsables…L’absence de plan communal de développement des marchés en matière d’infrastructures et d’équipement marchands a


conduit à un dépassement de la capacité des marchésLes marchés sont mal drainés et les caniveaux non curés soumis à des inondations. Devenus insalubres, ces espaces sont des milieux de vie 
Anne-Marie explique aux femmes: pourquoi elles doivent
être candidates aux élections
pollueurs avec des entassements d'immondices sur les voies publiques...D'autres facteurs viennent troubler le bon fonctionnement des marchés,à savoir: la présence des enfants en rupture familiale dans les marchés, insécurisant les vendeurs et les clients; la problématique de l'utilisation des emballages en plastique qui détériorent l'environnement; les tracasseries administratives, fiscales et policières; la multiplication des taxes illégales 

Au demeurant, cette description de nos marchés, le défi principal à relever est d’exiger une politique de bonne gouvernance dans nos communes à nos dirigeants, tolérance zéro ; qui suppose la transparence, la redevabilité, le respect des textes et la gestion participative
Anne-Marie donne la lecture de la LIDEC sur l'actualité  
politique de la RDC aux jeunes
Assainir nos quartiers, le pouvoir public a tendance à oublier. Kinshasa n’est pas seulement la commune de la Gombe ou nos grandes avenues telle-que, le boulevard de 30 juin, le boulevard Lumumba. Kinshasa c’est aussi la commune de Lemba, située dans le district du Mont Amba, avec une superficie de 23,70 km2 et ses onze quartiers (Kimpwanza, Mandrandele, Ecole, Masano, Foire, Salongo, Livulu, Echangeur, Mbanza Lemba, Kemi, Molo). Kinshasa, c’est aussi les vingt trois autres communes avec leurs multitudes quartiers.   
Le mauvais état des pistes de desserte agricole constitue un réel goulot d’étranglement pour le développement de l’agriculture en RD Congo, comme j’ai pu le constater lorsque je me rends à la ferme familiale située à 22km de Kinshasa. L’urgence s’impose. Les maitres d’ouvrages, doivent impérativement redoubler d’efforts pour que les routes et les pistes de la RD Congo permettent aux filles et fils de ce pays de jouir des merveilles de leur pays. Nous interpellerons et dénoncerons si la situation de l’état des routes de desserte agricole ne s’améliore pas. (Tiré de mon blog, article du 27 août 2014, demeure d’actualité, hélas !)

Accord sur le climat (COP21) sera respecté


.L’état des lieux actuel de l’environnement en RD Congo a besoin d’une organisation et une bonne 
l’état de plusieurs terrains des jeux après chaque pluie
à Kinshasa
gestion. «  De manière générale, il manque une structure de base opérationnelle chargée de la protection de l’environnement au niveau de la commune (de la territoriale). Avec une superficie forestière estimée à 155.000.000 hectares, la RDC est classée parmi les plus grands pays forestiers du monde. A ce titre, elle a la lourde responsabilité d’assurer, en partenariat avec la communauté internationale, la pérennité de ce patrimoine indispensable à la survie de sa population et de celle de l’humanité ».
Défis à relever quand je serai députée : légiférer des lois appropriées, instruire la population des lois existantes et de la culture politique, lutter contre les constructions anarchiques qui se relèvent être l’une des causes d’érosions, combattre l’insalubrité, trouver un moyen définitif pour diminuer l’utilisation des emballages en plastique, lutter contre l’opacité dans la gestion des recettes fiscales. S’assurer que l’accord sur le climat (COP21) sera respecté.

Planète 50-50 d’ici 2030 : Franchissons le pas pour l’égalité des sexes 

L’éducation : «  influence le développement ; a une capacité sans égale à réduire l’extrême pauvreté ; autonomise les femmes et prône la tolérance ; sauve la vie des mères et des enfants ; éduque les filles et les femmes qui sont plus susceptibles de connaitre leurs droits et d’avoir confiance en elles pour le faire respecter ». Des visites régulières dans les écoles pour avoir la situation réelle dans quelles conditions étudient nos enfants ; proposer des pistes des solutions à nos dirigeants. C’est ainsi qu’en tant que législateur nous allons vigiler pour que « Planète 50-50 d’ici 2030 : Franchissons le pas pour l’égalité des sexes » soit plus ou moins réalisé.

 Les loisirs font partie des droits humains

« Vu leur importance, les loisirs font partie des droits humains. En tant que tels, ils sont un droit pour les citoyens et donc l’Etat a le devoir de les organiser en leur faveur. L’intervention de l’Etat dans les loisirs résulte d’une vision sociale qui fait l’objet de texte des lois ». Voilà où la députée que je serai ; devra intervenir efficacement et veiller à ce que les espaces prévus pour les loisirs ne soient pas spoliés. «  Le milieu éducatif détient la clé d’éléments essentiels au développement des loisirs. Il éveille les jeunes à ces activités et développe, chez eux, les premières habilités ; favorise le dépassement et l’excellence. Sur le plan économique, la pratique de loisirs a des retombées considérables. En aidant à prévenir et à traiter certaines maladies, elle contribue à réduire les coûts qui y sont associés. Elle améliore en outre la productivité de la main-d’œuvre ». On ne le dira pas assez, pour avoir un esprit sain dans un corps en bonne santé, il faut aussi faire de l’exercice physique. Et aussi, j’épouse cette idée, que pour diminuer la délinquance chez les jeunes, il faut intégrer la discipline sportive dans le programme éducatif de nos enfants.
Il y a encore beaucoup à faire dans le secteur du transport en commun à Kinshasa et dans tout le pays. « Un pays vraiment développé n’est pas là où les gens pauvres ont des voitures, mais où les gens riches utilisent les transports publics »
Eu égard toutes ces considérations, la députée que je serai, n’épargnera pas ses efforts pour interpeller l’autorité compétente afin d’examiner et de prendre en compte l’état des lieux de nos villes, nos communes, nos territoires, notre pays, pour améliorer les conditions de vie des congolais.

NB : Textes tirés des livrets de formation pour les femmes candidates offerts par NDI lors des formations des formateurs.

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