Fosse commune |
Selon
le Gouvernement RD Congolais, nos 425 compatriotes auraient été enterrés à
Maluku dans une « tombe commune » et non une « fosse
commune ». Une fosse commune impliquerait l’idée de massacre, de charnier,
ce qui n’est pas le cas, affirme le Gouvernement. Alors que l’enterrement dans
une « tombe commune » de congolais indigents, d’enfants morts
abandonnés et de « fœtus », dont
faisaient partie les 425 personnes ensevelies, est une pratique courante dans
notre pays, toujours d’après le Gouvernement.
« La
population congolaise et la Communauté internationale sont en droit d’attendre
des réponses »
Mais la
société civile et la communauté internationale ne l’entendent pas de cette
oreille. A cet égard, le site
internet de la radio onusienne en RDC, RadioOkapi, rapporte que l’Association
africaine de défense des droits de l’Homme (Asadho) appelle le gouvernement
Une cimetière de Kinshasa |
à
confier les enquêtes sur les corps enterrés dans la fosse commune de Maluku à
une commission indépendante. Dans un communiqué publié mardi 7 avril, cette ONG
exige l’exhumation des corps « pour établir les circonstances dans lesquelles
ces personnes sont décédées ».
L’Asadho estime important que les enquêtes sur la fosse commune
de Maluku soient conduites par des personnalités indépendantes « pour
éviter une accréditation pure et simple de la version avancée par le
Gouvernement congolais »
En outre, la Mission de l’ONU pour la
stabilisation de la RDC (Monusco) a annoncé mercredi qu’elle allait accompagner
les enquêtes initiées par le Gouvernement.
Le Vice-Premier Ministre belge et Ministre de la
Coopération au développement, Alexander De Croo, a accepté, mardi 7 avril, de
débloquer 1,5 million d’euros en faveur du Bureau conjoint des Nations unies
aux droits de l’homme (BCNUDH) qui compte appuyer les enquêtes des autorités
congolaises.
Le gouvernement belge estime que le BCNUDH pourrait
assister les autorités congolaises dans l’enquête, entre autres par
l’interrogation de témoins.
Pour sa part, le Vice-Premier ministre des Affaires
étrangères, Didier Reynders, a indiqué mercredi dans un communiqué que cette découverte
« pose de très nombreuses questions auxquelles la population congolaise et
la Communauté internationale sont en droit d’attendre des réponses ».
Quant à moi, j’estime que si les autorités congolaises
n’ont rien à cacher, comme elles le clament, alors qu’elles autorisent
l’exhumation des corps pour permettre une enquête rigoureuse. En vertu du
principe républicain selon lequel tout gouvernant doit rendre compte à son
peuple, la population congolaise et le monde entier ont droit d’avoir des réponses à leurs questions.
D’abord nous devons être fixé sur le chiffre «421 ? » ou « 425 ?», en plus « tombe ou fosse » l’actes reste le même, nous méritons avoir une meilleure explication. Et on doit quand même traité les humain morts ou vivants avec dignité en RDC.
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