jeudi 18 septembre 2014

PATRIOTES CONGOLAIS: L'Article 220 de la Constitution est SACRÉ !


Pierre Buyoya: ancien chef d'Etat du Burundi
« En Afrique ce qui compte le plus souvent n’est pas comment vous avez accédé au pouvoir, mais surtout comment vous quittez ce pouvoir », a déclaré l’ancien Président du Burundi Pierre Buyoya, lors d’une récente interview sur la radio RFI, au sujet de sa candidature au poste de Secrétaire général de l’Organisation de la Francophonie.

Protéger la Loi fondamentale qu’est la Constitution, ne pas perturber les dispositions établies, souvent issues d’un consensus national, pour se maintenir à tout prix au pouvoir, respecter les règles déterminées et savoir céder le flambeau au prochain le moment venu, c’est là que l’on reconnait la grandeur d’un homme ou d’une femme d’Etat. Aussi, j’exhorte nos dirigeants à méditer sur cette question, qui nous concerne tous. 


Cependant, que constatons-nous la plupart du temps dans nos associations, ONGs, et autres organisations mêmes féminines, ainsi qu'au niveau de notre Etat ? Ce sont toujours les mêmes aux commandes. Et cela, pendant des années et des années, voir des décennies ! En dépit de textes qui régissent ces organisations et qui prévoient des dispositions claires en vue d’assurer une alternance démocratique.  La personne qui ose parler d’alternance devient l’ennemi à abattre. C’est un état d’esprit qui habite hélas une grande majorité de Congolais.

Respecter nos textes juridiques que nous avons-nous-mêmes rédigés, adoptés, promulgués et ratifiés, serait dans tous les cas, une action pertinente de citoyen responsable envers notre pays la RD Congo. Donc, un changement de mentalité s’impose, parce que c’est de cela dont qu’il s’agit.

Anaelle: une petite fille congolaise
Article 70 de la Constitution « : Le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois » Tous les articles qui sont concernés par l’article 220 de la loi fondamentale ne doivent en aucun cas faire l’objet d’une quelconque modification. « De la révision constitutionnelle : ne peuvent faire l’objet d’aucune révision constitutionnelle …le nombre et la durée des mandats du Président de la République… ». Les représentants du peuple «tenant compte des aléas de la vie politique et les révisions intempestives », avaient anticipé sur l’avenir. Les législateurs congolais ont verrouillé dans l’article 220, toutes les dispositions dont la modification pourrait mettre à mal le processus de démocratie amorcé dans le pays. Le peuple congolais, lors du référendum organisé du 18 au 19 décembre 2005, a approuvé, le Président de la République a promulgué, il n’y a plus rien à redire ! 

3 commentaires:

  1. En effet, protégeons la génération future en protégeant notre constitution !!

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  2. Touche pas a ma constitution

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  3. La revision de la constitution est constitutionnelle, la question qui se pose maintenant est celle de savoir pourquoi reviser? Sachant surtout que ceux qui veulent la reviser aujourd`hui sont ceux qui l`ont defendu hier.
    Franck MOKILI

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